samedi 23 mars 2013

BRI-GIT-TE !

 
Céline - Charlotte - Soukaïna - Océane - Clelia - Maurane - Linda - Antoine.
Il manque Emilien, Raphaël et Julie pour que le groupe de travail soit au complet. 
     Deux mots sont nécessaires et permettent de dresser la liste exhaustive de la rencontre avec Brigitte Smadja : Mon Dieu... voire Ma Brigitte.

     Autant j'ai pu trouver son livre Rollermania fade et sans intérêt, autant le personnage même qu'incarne cette auteure est épicé et digne de toute attention. Une femme dynamique, pétillante, indépendante et... locace!

     J'avoue que, et ce sentiment est partagé par d'autres, je ne savais pas sur qui nous allions tomber. On nous avait décrit l'auteure, mais pas la personne. Etait-elle froide et hautaine ou au contraire brûlait-elle avec la même chaleur que les sols tunisiens? Le pari était fait : je l'imaginais grande.

     Erreur monumentale (sans mauvais jeu de mots) : Brigitte Smadja est toute petite. Mais sa force de caractère, a contrario, est plus que gigantesque. En somme, que de surprises... Qui plus est qu'il a fallut qu'elle se retourne vers moi pour me demander de la faire se taire si elle venait à trop parler.

     Les activités ont débuté et Brigitte s'est lâchée. Il lui a fallu plus ou moins 30 minutes pour répondre à trois simples questions. Pourtant, le temps n'était plus une donnée à prendre en compte : elle avait l'art de nous plonger dans ses propos et de nous faire vivre de ses mots. Ce n'est pas une auteure excellente pour rien.
 
      Je pense que, dans l’ensemble, la rencontre s’est bien passée. Elle fut très enrichissante à tous les niveaux : qu’ils concernent la littérature de jeunesse, le milieu de l’édition, le métier d’enseignant, les difficultés d’intégration que peuvent ressentir certains jeunes, etc.

    Toutefois, nous le savons tous, rien n’est parfait. Le vice se trouvait ici dans le temps qui malheureusement est passé trop vite et n’aura pas duré assez longtemps. Je peux comprendre que sa visite liégeoise ne se limitait pas qu’à nous, mais je regrette le timing imparti. Deux heures... À peine le temps de dire : « Bonjour ! » que l’ « Au revoir ! » nous rattrape.

     Quoi qu’il en soit, je tenais à vous remercier pour tout ce que vous avez mis en place afin de garantir 1) la rencontre et 2) le bon déroulement de la rencontre. Je conçois que la tâche était ardue et que la préparation qu’elle a nécessitée vous en aura fait voir de toutes les couleurs. Pourtant,  le résultat est concluant : un moment incroyable ! En somme, une rencontre que le temps n’oblitèrera pas !

     D’un point de vue pédagogique, et ce dans les rencontres que j’organiserai plus tard (car oui, ce principe est plus qu’enchanteur), j’essayerai de mettre ceci en place :

- Je garderai le principe des activités ludiques et littéraires pour la rencontre avec l’auteur. Cela permet aux élèves de pouvoir s’investir davantage qu’à travers une série de questions-réponses qui n’ont parfois ni queue ni tête.

- Je garderai le fonctionnement en sous-groupes, mais je me débrouillerai pour en fixer un nombre précis. Nous l’avons vu lors de la rencontre : trop de groupes = trop de temps perdu. Car il ne faut pas oublier que l’auteur est là pour communiquer avec nous et autour de ces activités. Et quand on a la chance de tomber sur quelqu’un ressemblant de près à Brigitte Smadja, le temps se perd facilement.

- J’essayerai aussi d’assurer un échange de lettres avant la rencontre afin que les élèves puissent s’offrir personnellement à l’auteur et non à travers le groupe-classe. L’auteur, s’il leur répond, pourra également s’offrir aux différentes personnalités de la classe et les toucher individuellement. La rencontre, en tant que telle, devrait pouvoir se faire dans les deux sens : l’élève va vers l’auteur et ce dernier va vers l’élève.
 
     Je terminerai sur quelques notes musicales. L'air et certaines paroles me font vraiment penser à l'auteure qui, à l'instar de cette chanson, est vraiment dans un autre monde, monde où elle nous a aimablement invités.


" Waiting for hope babe
There's no more light in my sky! "
Antoine Tintin

2 commentaires:

  1. " Qui plus est qu'il a fallut qu'elle se retourne vers moi pour me demander de la faire se taire si elle venait à trop parler. " : Et oui Antoine ! Pauvre de toi ! (Et corrige les erreurs de syntaxe et d'orthographe !)

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  2. Merci pour les propositions d'amélioration. Je pense en effet que d'essayer d'entrer en contact avec l'auteur avant la rencontre peut être intéressant !
    Je tenais aussi à souligner la drôlerie et le travail réalisé par votre groupe : il vous a fallu entrer intimement dans l'univers de l'auteur pour construire votre saynète, beau travail !

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